Voter pour moi, c'est voter pour VOUS !
Je ne prétends pas traiter tous les sujets.
Je sais qu’il en manque. Certains volontairement, d’autres par honnêteté : je ne maîtrise pas tout, je n’ai pas réponse à tout.
Mais je sais une chose : tout est lié. L’école, le travail, l’écologie, la justice, l’économie, la culture, le logement — aucun sujet n’avance seul. Tout s’entremêle. Tout se ramifie. Il n’y a pas de réforme isolée dans un monde en désordre.
Ce programme est un socle. Il est structuré, réaliste, transposable, mais il n’a pas la prétention de tout résoudre.
Ce que je sais faire, je le propose. Ce que je ne connais pas, je l’apprendrai — ou je m’entourerai de ceux qui savent.
Je viens du droit du travail. C’est le domaine que je connais le mieux. Et s’il y a bien un sujet que je veux porter, c’est celui du respect dû au travail, et aux travailleurs.
Mais au-delà, j’ai une conviction : il est temps d’assainir notre manière de légiférer.
Écrire moins de lois, mais mieux. Nettoyer les codes, faire le tri, arrêter de créer des articles qui s’annulent les uns les autres, ou qui multiplient les exceptions absurdes. La loi doit redevenir lisible, stable, applicable. Pas un labyrinthe pour initiés.
Est-ce qu’en cinq ans on peut tout faire ?
Non. Cinq ans, c’est court. Très court.
Mais si déjà nous parvenons à initier ce programme, à l’ancrer durablement, à poser les bases d’un renouveau lucide et concret, ce sera, à mes yeux, presque miraculeux.
Je ne veux pas le pouvoir pour le pouvoir.
Je ne cherche pas de carrière, pas de titre, pas d’héritage politique.
Ma seule ambition, c’est le bien commun.
Et si parfois je peux paraître radicale, c’est parce que j’ai vu, tout au long de ma vie professionnelle et privée, où mène l’immobilisme, le laisser-faire, le cynisme, et surtout le manque de respect.
Le manque de respect pour les gens, pour le travail, pour la vérité, pour la vie.
Je ne vous propose pas une révolution.
Je vous propose une évolution.
Un effort commun. Une exigence. Et, si nous y parvenons, une immense fierté collective.
VIe République : préserver la démocratie, faire évoluer la gouvernance
La démocratie est le cœur immuable de notre République : elle appartient au peuple et ne saurait être remise en cause.
Mais nos institutions, elles, doivent évoluer pour rester fidèles à cet héritage.
La VIe République que nous esquissons propose un nouveau contrat : un Président qui conduit avec tous, un Parlement renforcé, une justice indépendante et un peuple pleinement acteur grâce au vote obligatoire.
Projet de VIe République
EMPLOI ET FORMATION PROFESSIONNELLE
1. Mettre en oeuvre une refonte France travail
Faire des conseiller de France Travail Remplaçons la suspicion et les sanctions par un accompagnement personnalisé et un respect des choix de carrières des demandeurs d’emploi.
Objectif :
Redonner confiance et dignité aux chômeurs, les considérer comme des acteurs de leur parcours professionnel, pour provoquer un déclic psychologique et physique.
Objectifs :
Asseoir la légitimité de ce nouveau parcours d’accompagnement personnalisé par la loi et ses décrets d’application.
🏃 Actions concrètes :
Rédiger un projet de loi pour :
🔹Encadrer les droits et devoirs des demandeurs d’emploi.
🔹 Définir les conditions de partenariat avec les entreprises et les organismes de formation.
🔹 Créer le statut légal du “conseiller de parcours personnalisé”.
🔹 Associer les acteurs de terrain (syndicats, entreprises, organismes de formation) pour définir les formations et les dispositifs adaptés.
Prévoir des décrets d’application précisant :
🔹 Les critères de formation des conseillers et leur rôle d’accompagnement.
🔹 L’organisation du parcours (durée, conditions d’indemnisation, formations, etc.).
🔹 Les mesures spécifiques pour les métiers en tension et la valorisation de ces emplois.
🔹 Soumettre le projet à l’Assemblée nationale et au Sénat pour débat et adoption.
🔹Promulguer la loi et les décrets une fois adoptés.
🕒 Délais indicatifs : 6 à 12 mois pour l’adoption complète de la loi et des décrets d’application.
12 à 18 mois pour la mise en place des partenariats et des formations adaptées.
18 à 24 mois pour un déploiement complet (campagne nationale, mise en réseau des entreprises, formation des conseillers…).
3. Réintégrer par l’effort et la transmission
Proposer un parcours d’accompagnement vers l’emploi qui repose sur les aspirations, la formation sur mesure et l’engagement des entreprises.
🏃Actions concrètes :
🔹 Demander à chaque chômeur vers quel métier il souhaite s’orienter.
🔹 Proposer des formations adaptées à son profil et ses compétences.
🔹 Créer des partenariats avec toutes les entreprises de France pour l’embauche et l’apprentissage.
🔹 Charger le conseiller France Travail de placer les demandeurs d’emploi de son portefeuille avec un accompagnement individualisé.
🔹 Stopper toute obligation de travail forcé dans des métiers non choisis.
🔹 Limiter l’indemnisation chômage à 18 mois maximum, tout en valorisant l’engagement et la formation.
🔹 Valoriser les métiers difficiles (primes, conditions de travail, mobilité…).
🔹 Développer l’apprentissage et les contrats de professionnalisation pour les demandeurs d’emploi, surtout dans les métiers en tension.
La France ne peut tenir debout sans justice. Or, notre système judiciaire est aujourd’hui saturé, lent, parfois impuissant, et cela mine la confiance des citoyens. Les peines ne sont pas exécutées, les mineurs délinquants sont livrés à eux-mêmes, la police découragée, et les victimes abandonnées.
Nous proposons un plan réaliste, chiffré et assumé pour restaurer une justice crédible, rapide et humaine, et une République qui tient sa parole.
2. Une justice qui agit
On ne réconciliera pas les Français entre eux si l'état ne tient pas ses promesses. La première d’entre elles, c’est la justice. Pas l’illusion. Pas le laxisme. Pas la vengeance. La justice. Simple, rapide, réelle.
3. Créer la base juridique et administrative
Objectifs :
Restaurer l’autorité des décisions de justice.
Réduire les délais de traitement des affaires.
Clarifier les rôles entre police, justice et éducatif.
🏃 Actions concrètes :
Loi de programmation justice dès la première année.
Décret de simplification procédurale.
Obligation de compte rendu annuel des juridictions locales.
Évaluation citoyenne des politiques pénales locales.
🕒 Délais indicatifs : Première loi de programmation dès la 1ère année.
Objectifs :
Sortir de l’inefficacité des centres fermés classiques.
Offrir des alternatives fermes, éducatives et responsabilisantes.
🏃 Actions concrètes :
Création du “Parcours de Réinsertion pour mineurs délinquants”.
Séjours de rupture (3 à 12 mois) avec artisans, fermiers, guides, anciens militaires ou éducateurs volontaires.
Conventionnement et encadrement psychologique et judiciaire.
Ciblage : jeunes de 13–17 ans multirécidivistes ou primo-délinquants violents.
🕒 Délais indicatifs : 18 mois pour les 100 premiers lieux.
Objectifs :
Redonner crédibilité aux jugements.
Mettre fin aux peines prononcées mais jamais appliquées.
🏃 Actions concrètes :
Création de 15 000 places de détention modulables (structures sécurisées, courtes peines, travail obligatoire).
Revalorisation des peines alternatives (bracelet, TIG encadrés par communes ou armée).
Allégement des délais procéduraux inutiles.
🕒 Délais indicatifs : 5 ans.
6. Réarmer la justice
Objectifs :
Donner les moyens humains et matériels à la justice.
Diviser par deux les délais de traitement.
🏃 Actions concrètes :
Plan de recrutement exceptionnel de 3 000 magistrats et greffiers sur 5 ans.
Création de pôles judiciaires de proximité.
Revalorisation salariale et allègement administratif.
🕒 Délais indicatifs : dès la 1ère loi de programmation justice.
Objectifs :
Restaurer la présence et l’autorité des forces de sécurité.
Créer un lien de proximité avec la population.
🏃 Actions concrètes :
Déploiement d’une police communale de proximité (avec financement partiel de l’État).
Renforcement du maillage de gendarmerie.
Statut protecteur renforcé pour les agents d’autorité publique.
Allègement de la paperasse et recentrage sur le terrain.
🕒 Délais indicatifs : 2 ans.
Objectifs :
Expliquer aux citoyens les choix faits.
Lutter contre les caricatures (ni laxisme, ni répression aveugle).
Fédérer les professionnels de justice, de sécurité et les citoyens autour du projet.
🏃 Actions concrètes :
Campagnes de communication nationale et locale.
Rapports publics réguliers sur l’avancée des réformes.
Mise en avant des résultats concrets (réduction des délais, baisse de la récidive).
🕒 Délais indicatifs : pas encore estimé
9. Difficultés
Blocages syndicaux, corporatistes et idéologiques.
Résistances institutionnelles au changement.
Pression médiatique et caricatures (accusations de laxisme ou de répression).
Budget global : 8 à 10 milliards sur 5 ans (hors dépenses déjà votées).
Investissements majeurs :
🔹 4 à 5 milliards pour places de détention modulables.
🔹 2 à 3 milliards pour recrutement et moyens judiciaires.
🔹 300 à 500 M€/an pour la réinsertion des mineurs.
🔹 milliard/an pour 5 000 agents supplémentaires + matériel.
Rétroplanning simplifié :
Année 1 : Loi de programmation justice + premières mesures de simplification.
Année 2 : Déploiement police communale de proximité.
Année 3 : Premiers pôles judiciaires de proximité.
Année 4 : 50 % des places de détention modulables opérationnelles.
Année 5 : Généralisation des dispositifs (juges, prisons, réinsertion, police).
DELINQUANCE JUVENILE
1. Créer une rupture réelle et structurante
Isoler le mineur de son environnement de délinquance et des logiques de bande, pour provoquer un déclic psychologique et physique.
2. Réintégrer par l’effort et la transmission
Offrir un encadrement individuel, fondé sur le travail, la nature, et la responsabilisation, pour reconstruire le sens de l’autorité et de la dignité.
Ces deux objectifs sont la colonne vertébrale de mon projet et ils guident l’ensemble des actions (isolement, travail manuel, accompagnement humain) pour transformer la sanction en levier de réinsertion.
Objectifs :
Asseoir la légitimité du programme “parcours d'éducation civique” par la loi et les décrets d’application.
🏃 Actions concrètes
Rédiger un projet de loi spécifique pour :
🔹 Créer le statut légal des “référents parcours d'éducation civique”.
🔹 Définir les droits et devoirs des mineurs dans ces séjours.
🔹 Établir les conditions de placement.
Associer les acteurs de terrain (agriculteurs, artisans, anciens militaires) pour valider les profils de référents et les lieux adaptés.
Prévoir des décrets d’application détaillant :
🔹 Les critères de sélection et de formation des référents.
🔹 La durée et l’organisation des séjours (4 à 12 semaines).
🔹 Les conditions de suivi post-séjour (mentorat sur 6 à 12 mois).
Soumettre le projet à l’Assemblée nationale et au Sénat pour débat et adoption.
Promulguer la loi et les décrets une fois adoptés.
🕒 Délais indicatifs : 6 à 12 mois pour l’adoption complète de la loi et de ses décrets d’application.
Objectifs :
Garantir un encadrement humain pour chaque mineur dans le respect de la législation en vigueur.
🏃 Actions concrètes :
Définir un module de formation spécifique :
🔹 Bases juridiques et droits de l'enfant.
🔹 Accompagnement éducatif et gestion de situations de crise.
🔹 Techniques de transmission manuelle (artisanat, agriculture, travaux forestiers).
Lancer des appels à candidatures auprès des fermiers, artisans, anciens militaires, guides, pécheurs, etc.
Sélectionner les référents sur la base de :
🔹 Leur valeurs et leur stabilité.
🔹 Leur engagement républicain et leur sens de la transmission.
Créer un réseau civique national des “Référents éducation civique”.
Ajuster le programme en fonction des retours :
🔹 Sécurité, efficacité, évolution du mineur.
🔹 Satisfaction des référents sur l'évolution et l'apprentissage du mineur.
🕒 Délais indicatifs : 6 à 9 mois pour la formation initiale et la sélection des premiers référents volontaires.
Objectifs :
Disposer rapidement de lieux sobres, isolés, propices à la séparation de l'environnement du mineur et à son éducation.
🏃 Actions concrètes :
Cartographier les lieux disponibles :
🔹 Fermes isolées, bergeries, chalets, maisons forestières.
🔹 Réseaux d’artisans et de guides de montagne.
Adapter les lieux pour un accueil sécurisé (sanitaire, hébergement, activité manuelle).
Établir un cahier des charges minimal (hygiène, sécurité, accessibilité minimale, un appel par semaine à la famille).
Prévoir un fonds de financement pour les petites adaptations (chauffage, outils, literie).
🕒 Délais indicatifs : 6 à 12 mois pour identifier et adapter les premiers lieux pilotes.
Objectifs :
Tester et ajuster le programme sur un petit nombre de territoires avant généralisation.
🏃 Actions concrètes :
Sélectionner 5 territoires pilotes (zones rurales isolées, fort potentiel de lieux et de référents).
Lancer les premiers séjours “parcours d'éducation civique” avec un suivi renforcé :
🔹contrôle éducatif.
🔹Évaluation comportementale des mineurs accueillis.
Ajuster le programme en fonction des retours :
🔹Sécurité, efficacité, évolution du mineur.
🔹Satisfaction des référents et des mineurs.
🕒 Délais indicatifs : 15 mois pour les premiers séjours pilotes et le bilan initial.
Objectifs :
Offrir une alternative de séparation sans effet de groupe à l’échelle nationale pour les mineurs délinquants.
🏃 Actions concrètes :
Étendre progressivement le dispositif sur l’ensemble des régions.
Former de nouveaux référents et identifier de nouveaux lieux selon la demande.
Créer un dispositif de suivi post-séjour (mentorat, accompagnement socio-professionnel).
Pérenniser le fonds national de soutien aux référents et aux adaptations logistiques.
🕒 Délais indicatifs : 6 à 12 mois pour identifier et adapter les premiers lieux pilotes.
Objectifs :
Expliquer et fédérer autour de la démarche républicaine du parcours d'éducation civique et humaine du programme.
🏃 Actions concrètes :
Campagne de communication claire :
🔹 Expliquer la finalité : séparation et réintégration.
🔹 Témoigner des réussites individuelles.
Expliquer et intégrer les familles aux projets.
Mettre en avant les valeurs : effort, respect, transmission, mérite.
🕒 Délais indicatifs : inconnu
AIDE SOCIALE A L'ENFANCE
1. Mettre en oeuvre une refonte structurelle de l'ASE. Sa mission est d'offrir à chaque enfant protégé un cadre de vie sécurisé, stable et aimant pour grandir et s’épanouir.
2. Fiabiliser le recrutement et la formation des familles d'accueil et des professionnels. Soutenir les acteurs de terrain qui vont vivre la protection de l'enfance au quotidien.
Objectifs :
Mettre en place un cadre légal et administratif clair, protecteur et transparent pour garantir la sécurité et le bien-être de chaque enfant protégé.
🏃 Actions concrètes :
Élaborer une loi nationale pour la protection de l’enfance, affirmant :
🔹Le droit fondamental à un accompagnement stable et à la sécurité affective.
🔹L’obligation d’un référent unique par enfant protégé.
🔹La mise en place d’un suivi jusqu’à 25 ans.
Définir un statut protecteur pour les éducateurs et les familles d’accueil (droits, rémunération, formation continue).
Créer l’Autorité nationale indépendante pour la protection de l’enfance.
🕒 Délais indicatifs : Adoption de la loi : dans les 12 mois. / Création de l’autorité indépendante : 18 mois maximum.
4. révision des textes et de la doctrine actuelle
Objectifs : Libérer l'enfants des liens nocifs de sa famille (Père, mère, etc.)
🏃 Actions concrètes :
Rompre le lien familial tant que celui-ci est préjudiciable pour l'enfant.
Eviter à l'enfant de replonger dans des mécanismes traumatiques, de l'emprise et/ou de la culpabilité
Evaluer avant tout la qualité du lien et son impact sur l'enfant
🕒 Délais indicatifs : Mise en place progressive
Objectifs :
Assurer que chaque enfant bénéficie d’un accompagnement humain, stable et évolutif, en lien avec ses besoins.
🏃 Actions concrètes :
Désigner un référent unique dès l’ouverture d’un dossier ASE.
Créer un dossier numérique personnel sécurisé pour chaque enfant, centralisant ses droits et son parcours
Imposer un contrat éducatif individualisé, avec la famille d’accueil ou la structure, et le référent.
🕒 Délais indicatifs : Référent et dossier numérique : déploiement sur 24 mois / Contrat éducatif individualisé : dès les 6 premiers mois de la réforme.
Objectifs :
Donner aux éducateurs et aux familles d’accueil les moyens technique de prendre soin des enfants avec humanité et dignité.
🏃 Actions concrètes :
Modifier le financement des indemnités des familles d’accueil.
Instaurer la formation continue.
Instaurer un soutien psychologique.
🕒 Délais indicatifs : Modification du financement des indemnités des familles d'accueil, par un décret d’application. / Soutien psychologique et formations : mise en place progressive sur 2 ans.
Objectifs :
Mettre fin aux ruptures brutales de placement qui brisent les repères et abîment l’enfant.
🏃 Actions concrètes :
Interdire les placements d’urgence à répétition : tout changement doit être motivé et validé par l’autorité indépendante.
Favoriser les familles d’accueil longue durée et les structures éducatives à taille humaine.
Encourager le parrainage affectif citoyen (Programme “protecteur de l’Enfance”).
🕒 Délais indicatifs : Limiter les placements d’urgence : dans les 6 mois après la loi. / Déploiement du programme de parrainage : dès l’année 2.
Objectifs :
Offrir un avenir digne et éviter la précarité à la sortie de l’ASE.
🏃 Actions concrètes :
Décider de la sortie des structures de l'ASE en concertation avec l'enfant majeur.
Accompagner l'installation de l'enfant majeur dans son logement.
Mise en place d’un accompagnement social et professionnel jusqu’à 25 ans si besoin.
Création d’un fond d'installation pour les jeunes majeurs.
🕒 Délais indicatifs : mise en œuvre progressive en 2 ans. / Garantie ressources : dès l’année 1 avec un fonds national dédié.
Objectifs:
Assurer la transparence et l’efficacité de la réforme.
🏃 Actions concrètes :
Suivi annuel public des indicateurs : stabilité des placements, insertion des jeunes majeurs, satisfaction des enfants protégés.
Audits indépendants de l’Autorité nationale.
Réajustement des pratiques sur la base des retours des enfants, des familles d’accueil et des professionnels.
🕒 Délais indicatifs : 2 ans maximum
IMMIGRATION
La France est un pays ouvert, généreux et solidaire.
Notre modèle social est aujourd’hui menacé par une immigration incontrôlée, par l’exploitation de la misère par les réseaux illégaux et par le sentiment d’injustice qui grandit.
Nous affirmons un principe clair : l’immigration doit être choisie, légale et respectueuse de nos lois. La solidarité nationale doit s’appuyer sur la réciprocité et la contribution de chacun.
1. Maîtriser les entrées sur le sol et réaffirmer l’État de droit
Aucune régularisation pour toute entrée illégale sur le territoire français (pas d'exception à la règle).
Simplification et transparence des titres de séjour, un seul titre de séjour évolutif en année avec autorisation de travail immédiate.
2. Protéger le modèle social et rétablir la réciprocité
Conditionner les aides sociales à une contribution minimale : au moins 6 mois de travail déclaré et de cotisation à la sécurité sociale avant d’ouvrir droit aux aides.
Lancement d’une carte sociale biométrique pour éviter fraudes et abus.
3. Créer la base juridique et administrative
Objectifs : Asseoir la légitimité du programme par la loi et les décrets.
🏃Actions concrètes :
Rédiger un projet de loi sur la réforme de l’immigration, incluant :
🔹Le système de critères précis, évaluation annuelle.
🔹Les quotas d’immigration économique.
🔹Les obligations de parcours d’intégration.
Associer les partenaires sociaux (employeurs, syndicats) pour valider les prérequis et les métiers en tension.
Prévoir des décrets d’application pour détailler les procédures simples et efficaces
Soumettre à l’Assemblée nationale et au Sénat, puis promulgation.
🕒Délais indicatifs : 6-12 mois pour adoption complète de la loi et des décrets.
4. Mettre en place un système de prérequis et les quotas
Objectifs : Créer la plateforme et les critères d’évaluation.
🏃 Actions concrètes :
Utiliser une plateforme numérique (type “Entrée express” utilisé par le Canada).
Concevoir la liste de prérequis (âge, diplôme, langue, expérience, secteur…).
Définir les quotas annuels par secteur et région, en lien avec les besoins économiques (travail avec France Travail, branches professionnelles…).
Former les agents des préfectures et consulats aux nouveaux critères.
🕒Délais indicatifs : 12-18 mois pour que la plateforme soit opérationnelle et testée.
5. Renforcer l’intégration sur le terrain
Objectifs : Accompagner efficacement les immigrants
🏃Actions concrètes :
Créer un parcours d’intégration obligatoire et personnalisé :
🔹 Cours de français gratuits et intensifs.
🔹Ateliers sur les valeurs de la République et la vie quotidienne en France.
Allouer des crédits aux associations et aux collectivités qui dispensent ces formations.
Signer des conventions avec les employeurs pour encourager les embauches.
Organiser un suivi individuel
🕒Délais indicatifs : 6 mois pour la mise en route des premiers parcours
2 ans pour une généralisation à l’échelle nationale.
6. Améliorer les retours et la coopération internationale
Objectifs : Garantir l’efficacité et l’équité des retours.
🏃Actions concrètes :
Négocier des accords de réadmission avec les pays d’origine
Renforcer les “cellules retour” en préfecture (moyens humains et accompagnement social).
Augmenter les effectifs de la police aux frontières pour les éloignements forcés.
🕒Délais indicatifs : 1 an pour les premiers accords bilatéraux.
2-3 ans pour un dispositif de retour renforcé et complet.
7. Territorialiser la politique d’intégration
Objectifs : Adapter aux réalités locales et éviter la concentration des difficultés.
🏃Actions concrètes :
Créer des “cellules régionales” pilotées par les préfets de région :
🔹Diagnostic des besoins locaux (logement, scolarisation, emploi).
🔹Flécher des financements spécifiques pour les communes qui accueillent (dotation spécifique).
Évaluer chaque année l’impact et ajuster les quotas ou les parcours en conséquence.
🕒Délais indicatifs : 6-12 mois pour mettre en place les cellules régionales. (Évaluation annuelle dès la deuxième année.)
Nous refusons l’hypocrisie du “tout vert” qui détruit plus qu’il ne protège. Nous proposons une écologie réaliste : fondée sur les faits, souveraine dans ses moyens, et juste dans ses effets.
Feux de forêts, sécheresses, inondations, perte de biodiversité, rendements agricoles en baisse.
Batteries “vertes” issues de terres rares, panneaux solaires made in China, “compensations carbone” fictives.
Artificialisation des sols : un département tous les 10 ans.
Agriculture dépendante des intrants et du pétrole.
Dépendance énergétique accrue malgré les discours.
Surenchère législative sans résultats structurels.
🕒 Délais indicatifs : immédiat – état des lieux présenté dans les 100 premiers jours.
Objectifs :
Poser les fondations d’une écologie souveraine et protectrice.
Donner un pouvoir effectif à la protection du vivant.
🏃 Actions concrètes :
Moratoire sur les mégabassines, les éoliennes/panneaux solaires sur terres agricoles/forestières, et les zones logistiques XXL.
Création d’une autorité écologique indépendante avec droit de veto suspensif.
Inscription dans la Constitution de la primauté du vivant sur la rentabilité.
🕒 Délais indicatifs : immédiat par décret + loi-cadre dans l’année.
Objectifs :
Réduire notre dépendance énergétique, alimentaire et industrielle.
Assurer une autonomie stratégique durable.
🏃 Actions concrètes :
Investissements dans le nucléaire nouvelle génération sécurisé.
Déploiement de petits réseaux solaires autonomes (toitures, bâtiments publics).
Rénovation énergétique des bâtiments publics et sociaux.
Plan “1 000 fermes nourricières” par département.
Relocalisation de filières clés : textile, verre, lin, chanvre, recyclage de métaux.
🕒 Délais indicatifs : 5 ans pour premiers effets.
Objectifs :
Sauver le tissu rural.
Réorienter la PAC vers les fermes à taille humaine.
Préparer la relève agricole.
🏃 Actions concrètes :
Priorité des aides PAC aux petites et moyennes fermes en conversion écologique.
Doubler le nombre d’installations agricoles aidées (10 000 jeunes/an).
Interdiction progressive du glyphosate (3 ans) avec accompagnement technique.
Création d’un Réseau national de fermes-écoles.
🕒 Délais indicatifs : réforme complète en 3 ans.
Objectifs :
Sanctuariser les ressources vitales.
Empêcher leur marchandisation.
🏃 Actions concrètes :
Interdiction constitutionnelle de privatisation de l’eau, forêts publiques, littoral, ciel satellitaire.
Création du statut de garde des communs dans chaque territoire.
Reforestation obligatoire : 1 arbre pour chaque hectare artificialisé ou tonne de béton.
Fonds biodiversité financé par une taxe sur les grands pollueurs.
🕒 Délais indicatifs : loi-cadre dès la première année.
Objectifs :
Réconcilier justice sociale et transition écologique.
Rendre l’écologie accessible et désirable.
🏃 Actions concrètes :
Création d’un bouclier écologique social : prime mobilité, bonus rénovation, aides chaudières sans reste à charge.
Fin des interdictions arbitraires (ZFE, taxation sans alternative).
Mise en place d’un indice de justice écologique pour chaque loi.
🕒 Délais indicatifs : mesures immédiates dès la première année.
Objectifs :
Créer une adhésion populaire forte.
Faire comprendre que sobriété ≠ punition.
🏃 Actions concrètes :
Campagnes nationales d’explication.
Mise en avant des réussites locales et citoyennes.
Réseau d’ambassadeurs écologiques par territoire.
🕒 Délais indicatifs : en continu.
Opposition des lobbys “verts” industriels et financiers.
Résistances de certains partenaires étrangers.
Expliquer la fin du mythe de la croissance verte infinie.
Coût global estimé : 35 à 45 milliards sur 5 ans.
Financement : réorientation de crédits PAC, taxe pollueurs, investissements publics stratégiques.
Rétroplanning :
Année 1 : moratoires, loi-cadre, lancement des fermes nourricières, aides sociales écologiques.
Année 2-3 : réforme agricole complète, fermes-écoles, reforestation, rénovation massive.
Année 4-5 : autonomie alimentaire et énergétique partielle, relocalisations, effets concrets sur la biodiversité.